Abraham
(France)
Ancienne fabrique de chocolat sise à Amiens (Somme). ……… Un procès lui fut intenté, en 1854, par la maison Menier (1) pour avoir visé à la confusion entre les deux.
Sa publicité « Le consommateur intelligent trouvera dans le Chocolat Abraham un aliment sain, précieux par ses qualités hygiéniques, un Chocolat pectoral dans la plus large acception du mot. » (Journal de Montélimar, 3 août 1861)
(1) Cour de Paris, 2 juin 1854. Comte de Maillard de Marafy, Grand Dictionnaire International de la Propriété Industrielle au point de vue du nom commercial des marques de fabrique et de commerce et de la concurrence déloyale, tome 3, Paris, Chevalier-Maresq et Cie, 1891.
« A. ABRAHAM l'aîné
Fabricant de Chocolat par procédés mécaniques à vapeur, brevetés, sans garanti» du Gouvernement, à Amiens et à Rouen,
A l’honneur de prévenir les consommateurs de cette ville qu’encouragé par le succès prodigieux qu’il a obtenus depuis un an à Amlens et à Rouen, en faisant vendre directement dans un seul Magasin ses produits en détail aux prix de fabrique, il vient d’établir son dépôt pour Saint-Quentin, chez M. Quennouelle, négociant, où les acheteurs jouiront par les beaux prix de la remise de 25 à 40 %„ qu’il est d’usage d’accorder aux détaillants.
Nota. — Tous ces chocolats sont garantis pur cacao et sucre sans aucune addition de substances farineuses ; et , par son procédé breveté, le contact des mains est évité pendant toute la fabrlcation.
Tout chocolat qui ne conviendrait pas à l’acheteur, même celui entamé, sera changé ou remboursé à son gré. »
Journal de la ville de Saint-Quentin et de l’arrondissement, 11 avril 1852
Journal de Montélimar, 14 décembre 1867
Encarts parus dans Le Charivari, en 1853.
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